mercredi 13 juillet 2011

elle abrite depuis hier leur 2e conférence

Alger capitale africaine des radiocommunications



Younès Djama 
Les travaux de la 2e Conférence africaine des    radiocommunications se sont ouverts hier à Alger, sous la présidence de Moussa
Benhamadi, ministre des Postes et des Technologies de l’information et de la communication, en présence de Abdelkader Messahel, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères chargé des Affaires maghrébines et africaines, et avec la participation, en qualité d’observateurs, d’experts de renommée mondiale, de représentants de hautes institutions régionales et internationales et de prestigieuses compagnies mondiales.Lors de l’allocution d’ouverture, le ministre des Postes et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi, a indiqué que le choix porté sur l’Algérie pour abriter une aussi importante rencontre «est à même de nous inciter davantage à donner un élan à ce rendez-vous africain, d’autant plus qu’il a permis la mobilisation de plus de 34 pays du continent, un record qui prédispose l’Algérie à assumer le  rôle de capitale africaine des radiocommunications pendant ces quatre jours». M. Benhamadi a insisté sur le fait que l’Algérie n’a jamais cessé de promouvoir la démarche régionale comme moyen de réussite de ses projets nationaux. Cela relève, a-t-il dit, de ses convictions certes, mais aussi de la nécessité d’évoluer dans une logique d’intégration régionale, un préalable important pour relever les nouveaux défis de l’heure. Et de souligner : «Il est vrai que la position  géographique  de notre pays lui confère également un rôle important dans le domaine des radiocommunications aussi bien sur le plan africain, et donc terrestre, où elle partage ses frontières avec sept pays, que sur le plan méditerranéen, et donc maritime, où elle est frontalière en termes de fréquences avec quatre pays d’Europe». Selon Benhamadi, à l’instar de nombreux pays engagés dans le processus d’appropriation et de généralisation des TIC, notre pays a engagé son programme «e-Algérie» par la mobilisation d’importants investissements matériels et humains. «Ces investissements portent sur une modernisation des infrastructures des télécommunications et nécessitent  un effort national d’adaptation  judicieuse de ses besoins en fréquences en s’inscrivant dans la tendance  mondiale. C’est certainement à ce prix qu’elle pourra engager des projets portant sur la téléphonie mobile, notamment la 3G et 4G, ainsi que l’Internet à haut et très haut débits». Notons que les travaux qui ont lieu au Kiffan Club, dureront jusqu’à jeudi. Le but est d’arriver à une position commune entre les 35 pays africains qui y prennent part, en prévision de la réunion internationale des radiocommunications prévue du 25 janvier au 17 février 2012 à Genève (Suisse). Fort de ses 54 pays, soit 27 %  des voix, le groupe africain influe fortement sur la prise de décisions lors des travaux du Congrès de Genève. 
 Y. D.
Introduction de la Télévision numérique terrestre, la 3G et la 4GLa Télévision algérienne va se mettre au numérique, a annoncé, hier à Alger, Moussa Benhamadi. Cette mue intervient dans le cadre du processus engagé par l’Algérie en termes de généralisation de la Télévision numérique terrestre (TNT). Les bandes de fréquences qui seront libérées par la transition de l’analogique vers le numérique, pourraient être utilisées dans le domaine des télécommunications (téléphonie mobile), de sorte aussi à réduire les coûts d’investissements des opérateurs, a ajouté le ministre. Benhamadi a annoncé par là même, que l’Algérie va se lancer prochainement dans la technologie de la 3G, voire de la 4G. «Tout cela participera à la réduction de la facture numérique», assure le ministre.   
Y. D.
L’Algérie va fabriquer ses propres satellites L’Algérie va fabriquer ses propres satellites au niveau du Centre de développement des satellites sis à Oran, a révélé le ministre des Postes et des Technologies de l’information et de la communication. L’inauguration de ce centre se fera à l’entrée prochaine, a-t-il précisé.Par ailleurs, Moussa Benhamadi a indiqué que les Nations unies ont chargé l’ASAL (Agence algérienne chargée de la technologie spatiale) de coordonner un projet de couverture de la partie nord de l’Afrique (le Maghreb) pour la lutte contre les phénomènes naturels et autres risques majeurs. «L’Asal est devenue un opérateur reconnu à l’échelle mondiale dans le domaine de la gestion des catastrophes naturelles», se félicite le ministre. L’agence a à son actif deux satellites en orbite (pour la surveillance de la Terre). D’autres projets de satellites dans le programme de l’Asal (étude et fabrication) sont au programme de l’Agence.  
Y. D.
Affaire Djezzy : «Il n’y a pas de remise en cause de la position algérienne» Moussa Benhamadi a assuré que la position algérienne quant au rachat par l’Etat de l’entreprise de téléphonie mobile Orascom Telecom Algérie (OTA) -Djezzy- n’est pas remise en cause, même s’il admet qu’un léger retard (un mois, ndlr) a été enregistré concernant l’étude d’évaluation qui devait être remise le 1er juin dernier. «Je n’ai pas d’information précise puisque le dossier est au niveau du ministre des Finances, mais je peux vous dire qu’il n’y a pas eu de remise en cause de la position algérienne», a précisé le ministre.  

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