lundi 25 juillet 2011



Vente-dédicace à la libraire du Tiers-Monde : 

M. Abderrahmane Hadj-Nacer signe La martingale 

algérienne : réflexion sur une crise

Plongée dans une ambiance bon enfant, la librairie
 du Tiers-Monde a accueilli, hier, les fans de la littérature
 et plus particulièrement des ouvrages spécialisés.



Plongée dans une ambiance bon enfant, la librairie du Tiers-Monde a accueilli, hier, les fans de la littérature et plus particulièrement des ouvrages spécialisés. Ils étaient nombreux à venir satisfaire leur curiosité autour du premier ouvrage d’Abderrahmane Hadj-Nacer, ancien gouverneur de la Banque  d’Algérie, intitulé La martingale algérienne : réflexion sur une crise. Tout au long des 199 pages, l’auteur traite de la problématique de la crise en Algérie. Au premier chapitre, il aborde les équations de base, notamment la conscience de soi, les élites, la démocratie, l’économie et l’Etat fort. Le deuxième chapitre évoque l’accumulation, l’anticipation et l’arbitrage alors que dans la troisième partie, l’auteur aborde la discipline et l’autorité, avant de conclure avec les institutions et les «ruses» du système. Après une brillante carrière dans la haute fonction publique, Abderrahmane Hadj-Nacer revient dans ce livre sur son parcours, son héritage familial et ses engagements. Au seuil de la soixantaine, l’auteur livre dans cet ouvrage, ses réflexions personnelles, en cherchant à cerner les mécanismes socio-historiques qui ont conduit, selon lui, notre pays à «s’enliser», et ses «enfants à avoir constamment dans la bouche ce goût amer». Inquiet de la situation actuelle, des blocages multiples qui persistent, Abderrahmane Hadj-Nacer présente ici une analyse sans concession, de l’état du pays, Cependant, et refusant de céder au fatalisme, il propose quelques pistes concrètes pour sortir, dit-il, «de l’impasse». Né en 1951 à Alger, Abderrahmane hadj-Nacer est docteur en sciences économiques. De 1989 à 1992, il a été gouverneur de la Banque  d’Algérie. Depuis, il travaille en tant que consultant dans le secteur privé tant à l’étranger qu’en Algérie et est membre de plusieurs comité de réflexion internationaux.
Salima Ettouahria

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire