Fin de la 44e édition du festival national du théâtre amateur
Mostaganem rafle le grand prix
Wafia Sifouane
Après avoir créé l’événement à Mostaganem et cela depuis le 21 juin dernier, la 44e édition du Festival national du théâtre amateur s’est clôturée mercredi dernier dans l’enceinte de la maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki. Après avoir témoigné du passage de 14 troupes amatrices sur les planches de cet établissement, le jury a finalement rendu public son verdict en attribuant le grand prix à la troupe mostaganémoise le Théâtre de la mer pour la pièce El Intikam, mise en scène par Ahmed El Alem. Quant au prix spécial du jury, il est revenu à la troupe Mohamed Touri de Blida qui a concouru avec la pièce Le Cauchemar. S’agissant du prix de la meilleure interprétation féminine, il a été attribué à la jeune Arouache Akila qui s’est distinguée dans son rôle de jeune fille débauchée dans la pièce El Djifa de la troupe Ennahda El Menailia de Bordj Menaïl. Quant au prix de la meilleure interprétation masculine, il a été décerné à Daoud Sarhane pour son rôle de Hamlet dans la pièce L’après Hamlet de la troupe El Nibras de Constantine. Rappelons que ce jeune acteur est aussi le metteur en scène de cet œuvre. Pour le prix de la meilleure interprétation collective, il est revenu à la troupe Taltat de Tizi Ouzou pour la pièce Le Tissage des destins. Par ailleurs, le prix de la meilleure mise en scène a été remis à Moulai Meliani Mohamed pour la pièce Bahr El Hob de la troupe Anwar Hammam Bouhdjer, tandis que le prix de la meilleure scénographie est revenu à la troupe Forsane el rok’h d’Adrar pour la pièce Amour interdit. Quant au prix du meilleur texte, il a été attribué à la coopérative Ameur de Sétif pour la pièce Awdat el hadjadj. Pour conclure cette longue liste, un prix d’encouragement est revenu à la troupe Thawrit de Larbâa Nath Irathen pour la pièce L’amour et le feu. Conscients de la qualité déplorable de certaines pièces théâtrales qui ont considérablement nui au niveau de ce festival mythique, les festivaliers se sont étonnés de la réaction du jury qui s’est abstenu de dresser une liste de recommandations pour le festival. Les membres du jury se sont simplement contentés de saluer les efforts des jeunes amateurs sans pour autant prendre le soin de les orienter, les conseiller et, surtout, les critiquer. Il semble que le jury a péché par compassion et s’est refusé à toute critique pour ménager les jeunes amateurs, oubliant en cela que rien ne différencie un amateur d’un professionnel, si ce n’est le statut. Quand on pratique un art et qu’on présente une création sur scène, on accepte dès lors le jugement du public à qui on livre le produit et les critiques qu’il susciterait. En outre, pour cette soirée de clôture, les organisateurs ont opté pour un concert de l’orchestre symphonique national qui a régalé l’assistance avec son répertoire de musique universelle et en revisitant des compositions de notre patrimoine musical. Véritable tremplin du 4e art, le Festival national du théâtre amateur souffre d’un véritable manque de soutien de la part des autorités qui restent indifférentes vis-à-vis de la véritable valeur d’un festival qui date de 1967. Encore plus révoltant, c’est que la ville du 4e art est dépourvue d’une véritable scène, ce qui oblige les organisateurs à squatter celle de la maison de culture en attendant l’ouverture du Théâtre régional de Mostaganem. Au-delà des lacunes observées au niveau de l’organisation, le FNTA a le mérite d’être le seul festival qui donne la chance aux amateurs de faire valoir leurs talents et de créer la compétitivité entre les différentes troupes indépendantes du pays.
Après avoir créé l’événement à Mostaganem et cela depuis le 21 juin dernier, la 44e édition du Festival national du théâtre amateur s’est clôturée mercredi dernier dans l’enceinte de la maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki. Après avoir témoigné du passage de 14 troupes amatrices sur les planches de cet établissement, le jury a finalement rendu public son verdict en attribuant le grand prix à la troupe mostaganémoise le Théâtre de la mer pour la pièce El Intikam, mise en scène par Ahmed El Alem. Quant au prix spécial du jury, il est revenu à la troupe Mohamed Touri de Blida qui a concouru avec la pièce Le Cauchemar. S’agissant du prix de la meilleure interprétation féminine, il a été attribué à la jeune Arouache Akila qui s’est distinguée dans son rôle de jeune fille débauchée dans la pièce El Djifa de la troupe Ennahda El Menailia de Bordj Menaïl. Quant au prix de la meilleure interprétation masculine, il a été décerné à Daoud Sarhane pour son rôle de Hamlet dans la pièce L’après Hamlet de la troupe El Nibras de Constantine. Rappelons que ce jeune acteur est aussi le metteur en scène de cet œuvre. Pour le prix de la meilleure interprétation collective, il est revenu à la troupe Taltat de Tizi Ouzou pour la pièce Le Tissage des destins. Par ailleurs, le prix de la meilleure mise en scène a été remis à Moulai Meliani Mohamed pour la pièce Bahr El Hob de la troupe Anwar Hammam Bouhdjer, tandis que le prix de la meilleure scénographie est revenu à la troupe Forsane el rok’h d’Adrar pour la pièce Amour interdit. Quant au prix du meilleur texte, il a été attribué à la coopérative Ameur de Sétif pour la pièce Awdat el hadjadj. Pour conclure cette longue liste, un prix d’encouragement est revenu à la troupe Thawrit de Larbâa Nath Irathen pour la pièce L’amour et le feu. Conscients de la qualité déplorable de certaines pièces théâtrales qui ont considérablement nui au niveau de ce festival mythique, les festivaliers se sont étonnés de la réaction du jury qui s’est abstenu de dresser une liste de recommandations pour le festival. Les membres du jury se sont simplement contentés de saluer les efforts des jeunes amateurs sans pour autant prendre le soin de les orienter, les conseiller et, surtout, les critiquer. Il semble que le jury a péché par compassion et s’est refusé à toute critique pour ménager les jeunes amateurs, oubliant en cela que rien ne différencie un amateur d’un professionnel, si ce n’est le statut. Quand on pratique un art et qu’on présente une création sur scène, on accepte dès lors le jugement du public à qui on livre le produit et les critiques qu’il susciterait. En outre, pour cette soirée de clôture, les organisateurs ont opté pour un concert de l’orchestre symphonique national qui a régalé l’assistance avec son répertoire de musique universelle et en revisitant des compositions de notre patrimoine musical. Véritable tremplin du 4e art, le Festival national du théâtre amateur souffre d’un véritable manque de soutien de la part des autorités qui restent indifférentes vis-à-vis de la véritable valeur d’un festival qui date de 1967. Encore plus révoltant, c’est que la ville du 4e art est dépourvue d’une véritable scène, ce qui oblige les organisateurs à squatter celle de la maison de culture en attendant l’ouverture du Théâtre régional de Mostaganem. Au-delà des lacunes observées au niveau de l’organisation, le FNTA a le mérite d’être le seul festival qui donne la chance aux amateurs de faire valoir leurs talents et de créer la compétitivité entre les différentes troupes indépendantes du pays.
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