lundi 4 juillet 2011

Festival arabo-africain de danse folklorique

17 troupes étrangères au rendez-vous de Tizi Ouzou



Des représentations chorégraphiques  d’artistes marocains, mauritaniens, camerounais, libanais, palestiniens tunisiens, entre autres, sont au programme de cette manifestation. Plusieurs chanteurs sont annoncés, à l’image de Mohamed Allaoua qui se produira le 6 juillet. Le festival sera clôturé par un spectacle de la chanteuse Amel Wahbi.

Le coup de starter de la sixième édition du Festival culturel arabo-africain de danse folklorique sera donné mardi prochain, dans la ville de Tizi Ouzou. Cette manifestation regroupera 28 troupes, dont 17  étrangères et 11 nationales qui animeront, une semaine durant,  la ville des Genêts. Ainsi, le public assistera, du 5 au 10 juillet,  à des représentations chorégraphiques  d’artistes marocains, mauritaniens, camerounais, libanais, palestiniens tunisiens, entre autres.  Des troupes de Tamanrasset, Constantine, Mostaganem, Ghardaïa, Mascara, M’Sila, El Bayadh, Tlemcen et Tizi Ouzou seront également au rendez-vous. Notons aussi que  le ballet  berbère de Wattrelos de France  et la troupe El Djazaïria d’Espagne prendront part à cet événement.
En dehors du chef-lieu de wilaya, plusieurs villes et villages de la grande Kabylie accueilleront les participants du Festival. Des spectacles sont prévus à Azeffoun, Tigzirt, Tizi Rached, Larbaâ Nath Irathen, Maâtkas, Redjaouna, Draâ Ben Khedda, Aït Chaffaâ et Souamaâ. En marge de ces représentations, un colloque international sous le thème «La danse et le public» est également au menu de cette édition. Des ateliers de formation seront aussi  mis sur pied lors de ce  Festival. Des conférences débat seront de la partie, à l’image de celles intitulées «Le public partenaire de la danse dès le premier âge et les premiers pas», animée par El Hadi Cherifa, chorégraphe,  «Les danses du  patrimoine  en Côte-d’Ivoire  et le  comportement esthétique du  public», sera présentée par Acho Yapi  André, directeur et fondateur du Festival international des théâtres sans frontière (Fitsaf) en  Côte-d’Ivoire, «La danse bougiote et son public, à savoir le contexte de la chanson bougiote , ses spécificités et ses fins», sera donnée  par Dr Bensalem Houria, professeur  à l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou.
Sidi Aly Mokhtar Bellamèche, auteur journaliste mauritanien interviendra, de son côté,  pour parler de «La danse populaire». Durant la période du festival, les organisateurs proposeront aussi un «marché» culturel et commercial où seront exposées les différentes richesses artisanales du Maghreb, notamment celles  de la région comme  les bijoux, la poterie, et le tapis ainsi que  des produits alimentaires du terroir spécifiques à la Kabylie (huile d’olive, miel, figues sèches...). Des groupes de musique ainsi que des chanteurs sont annoncés durant ces journées. Rabah Asma ouvrera le bal des galas, le 5 juillet, à 21h, avec un concert au stade Oukil Ramdane de Tizi Ouzou, après les représentations chorégraphiques du Ballet national et les troupes de La Côte-d’Ivoire et  de celle de la maison de la culture Mouloud Mammeri. 
Le lendemain,  les groupes du Mali,  de Mauritanie, de Constantine, d’Espagne et de Tamanrasset animeront la capitale du Djurdjura. Le king du non-stop, Mohamed Allaoua, retrouvera aussi, durant la soirée, ses fans à l’occasion d’un gala prévu au stade Oukil Ramadane. Notons aussi que plusieurs autres artistes sont programmés pour se produire durant cette manifestation. Il s’agit, entre autres, de Brahim Tayeb, Kamel Chenane, Mourad Guerbas, Rabah Lani, Ali Ferhati, Ouazib, Djillali Hammama, Makhlouf, Oujrih  et Cherif Hamani. Le festival sera clôturé par un spectacle de la chanteuse Amel Wahbi.

 
Hafid Azzouzi

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